Instituteur puis professeur de collège, professeur-formateur à l’IUFM
et ensuite à l’ESPE de l’Université de Caen,
Jacki LECLANCHER est désormais à la retraite.
Il participe à des ateliers d’écriture de poésie et de prose qui l'ont amené à oser prendre sa plume pour des fictions inspirées
de personnages rencontrés "au fil du temps".
Il partage sa vie entre l’Orne et le Pays de Galles.
"De fil en aiguille"
Le titre reprend une expression ancienne. Le fil, de tout temps, a symbolisé la continuité. Il passe dans le chat de l’aiguille, subit un léger frottement, quelques altérations, un début d’usure.
De la même manière les conversations mènent d’un sujet à l’autre, relatent la succession des événements que vivent les personnages, d'une façon plus ou moins dénaturée, autour de Gabrielle, qui est couturière.
Le fil assure aussi la mise en lien, la cohérence des récits et un assemblage des propos, qui constituent peu à peu un véritable patchwork qui raconte et reflète des vies.
« De fil en aiguille »
est désormais publié par :
NomBre7 éditions
ISBN : 978-2-38351-958-4
« Des vies cousues de fil blanc »
est publié par :
NomBre7 éditions
ISBN : 978-2-38591-527-8
Une couturière qui fuit Le Havre en 1940 sous les bombardements pour s’installer à Mortagne-au-Perche. Son tout jeune neveu, à qui elle ouvrira des horizons colorés et différents.
Des vécus, qui sont individuels et sont ceux de particuliers. Une diversité de points de vue qui se complémentent et invitent à envisager une Histoire émergeant des vécus personnels, individuels et collectifs, plutôt que des grands évènements et de la vie des "grands hommes". Une œuvre de fiction, en partie inspirée par des souvenirs marquants et des expériences personnelles, dont l'évocation a très largement fait l'objet d'interprétation, d'adaptation, et de déformation.
"Des vies
cousues de fil blanc"
Le titre contient une expression dérivée du langage des couturières, qui sont censées faire des coutures solides, mais le moins visibles possible. Il est habituel d’employer un fil d’une couleur proche de celle de l’étoffe, car s’il est blanc, on ne verra que lui sur un tissu coloré. Par contre on prendra temporairement un fil à bâtir, moins résistant, très visible, souvent blanc, pour maintenir en place des pièces qui seront ensuite cousues définitivement. Il n’est pas destiné à rester.
On utilise habituellement l’image pour qualifier des évènements ou des actions prévisibles. Ce sens s’applique aussi à toute initiative qui tente de dissimuler quelque chose, de manière maladroite et évidente, fragile et peu fiable. Broder de mensonges éventuellement.
Ce roman constitue un récit qui utilise souvenirs, soupçons, suspicions et doutes, et enchaînements de circonstances. Il interroge sur la propagation des images, des modèles et des attitudes, d’une génération à l’autre et sur la perception des évènements.
Il constitue un patchwork de l’existence des protagonistes, riche d’histoires personnelles et individuelles, qui s’inscrivent dans l’élaboration de notre histoire collective.
Jacki Leclancher
